dimanche 7 juin 2009

Alea jacta est !


Finalement, j'aurais pu choisir comme titre de blog a-froggy-in-england-puis-in-burundi, puisque c'est désormais sûr que je partirai au Burundi au second semestre. J'imagine que chacun d'entre vous situe le Royaume-Uni, mais quid du Burundi ?! Après un petit sondage (dans l'ordre chronologique : moi, ma famille, quelques Toulousains), personne n'a pu placer ce petit pays, pas plus grand qu'une région française sur une carte. Here it is (merci Wiki) !
C'est donc là que je passerai quatre petits –"où très longs, tu peux pas prévoir" Merci Mère pour tes encouragements- mois. A titre informatif, les repères de sa capitale Bujumbura sont 3°23'53.97" S - 29°21'42.95" E, soit à très exactement 5890 km de Crolles-city.

Cette expérience à venir se concrétise : il faut penser aux visa, passeport (je laisserai le soin à Sarah, fille, petite-fille, nièce et petite-nièce de la République de s'insurger contre cette société capitaliste où même l'identité est payante !), vaccins, assurances, bilan médical, palu (argh) etc. Alea jacta est, vous dis-je.


Et comme j'aime la symbolique, alea jacta est également pour ce blog, car il est temps que je me résolve à diffuser cette adresse. Voilà trois semaines que je suis ma seule lectrice –sniff-, il convient désormais de vous associer à cette grande aventure.
Pas tout-à-fait vrai ! En réalité, ma sœur a déjà servi de cobaye-lecteur. Ce choix de cobaye est murement réfléchi, car je peux… disons, lui faire confiance pour être honnête dans ses critiques… hum hum.
Verdict de l'intéressée : "Tes articles sont trop longs". Message reçu. Mais, sans vouloir émettre le moindre jugement, Pauline est de ceux qui regardent le nombre de pages avant de choisir un livre. J'aurais donc tendance à prendre du recul par rapport à une telle critique. Cela dit, il est vrai que j'ai tendance à m'épancher un peu trop : je blablate, divague et délire. Sarah m'a mise en garde : "tes articles ne doivent pas être trop longs, il vaut mieux les illustrer". Que diable pourrais-je répondre à celle qui, d'un coup de crayon, résume anecdotes et pérégrinations (mwarf mwarf, what a jeu de mots publicitaire !) ? Si je n'avais pas un poil dans mes deux mains droites, j'aurais bien voulu illustrer moi-même ce blog. Seulement, si je n'avais pas un poil dans mes deux mains droites, ça se saurait !

Je ne lancerai pas d'appel à témoins pour savoir si vous partagez ou non l'avis de Pauline., n'ayant pas encore les pratiques de Delarue (quoique… de la part de quelqu'un qui est capable de citer BHL dans son premier article, toutes les références hasardeuses sont envisageables). Mais j'ai pris acte que mes billets sont trop longs, et je vous promets d'essayer de les raccourcir un peu. Le mot de la fin sera pour C. Bobin (ha bon ? Vous connaissez pas ?... hum hum :) "Il n'y a pas de plus grand malheur sur cette terre que de n'y trouver personne à qui parler et nos bavardages, loin de remédier à ce silence, ne font la plupart du temps que l'alourdir".

Caro

PS : Bonne fête Maman !