vendredi 9 août 2013

Crépuscule pictavien





Poitiers est le quatrième décor de cette interface[1]. Aux trois précédents, je me suis toujours refusé à faire un bilan. Pour conclure l’année de mobilité, j’avais osé le ridicule avec des alexandrins et des rimes. Quant à mon au revoir de Berlin, il a pris la forme d’un départ sans préavis à mi-parcours… J’avais tout bêtement délaissé le blog, pour mieux le retrouver six mois plus tard.  

 Poitiers, c’est différent. J’ai envie de faire un billet pour clore cette année poitevine, alors même que je n’ai pas tenu le blog à jour, puisque 1) je suis régulièrement rentrée à Grenoble, 2) je suis passée à l’illimité au téléphone et mon cancer du cerveau m’en remercie régulièrement. Mais au risque de troquer l'effet cocasse des vers contre du bisounoursme assumé, je n’ai pas envie de quitter cette ville sans avoir fait un bilan sur ce blog. 


En fait non, ce n’est pas un bilan que j’ai envie de faire. Un bilan, ce serait quoi ? Des déclarations définitives ? Un inventaire d’expériences inédites ? Un « ce n’est qu’un au revoir, nous nous retrouverons » ? Et au finale, des anecdotes qui ressembleraient d’ailleurs davantage à des private jokes que je me ferais à moi-même ?

Donc pas de bilan, finalement, mais plutôt l’expression de ma gratitude. Un peu de reconnaissance. Un hommage, quoi !

Et pour ce faire, j’ai rien trouvé de mieux que… Facebook. Oui, les amis, Facebook. On a les références littéraires qu’on peut. J’ai beau avoir critiqué ce site à fond, le fait est que pour avoir un aperçu de ce que fut cette année à Poitiers, le plus simple est de regarder Facebook :



Alors, merci Poitiers ! Si les voyages, ce sont les rencontres[2] , tu ne m’as pas déçue !


Caro



[1] Après Stoke, Buja et Berlin.
[2] Pardonnez-moi pour cette autocitation.