Au programme aujourd'hui, toutes les bizarreries qui sont susceptibles d'apparaitre à nos yeux ébahis lorsqu'on se promène à Stoke.
Hier, puisque les photos ont été prises à ce moment-là, me voilà partie, armée de my map of Stoke-on-Trent et de my camera, afin d'aller visiter une fabrique de Poterie. Il faut savoir que c'est une, voire la fierté locale. Musées de poterie, magasins de poterie, usines de poterie, centre commercial appelé Potteries, immeubles où vivent les étudiants ayant des noms de marques de poterie célèbres, bref ; quiconque passant à Stoke se doit d'aller visiter un truc en rapport à la poterie ou est condamné à mourir inculte. Comme je connais assez bien le centre commercial [sic], j'ai décidé d'élever d'un cran le niveau de culturation, et d'aller dans une fabrique de potteries. Audacieux, hein ?!
Après une courte recherche sur Internet, je découvre que la marque la plus célèbre est Dodgewood. Mais l'usine se situe à 10 bons km, et je ne voulais pas prendre le bus. Qu'à cela ne tienne, impossible n'est pas Caro, et j'en ai choisie une autre : Spode.
Située à l'opposée de la ville, là où je ne vais jamais. Par-fait, en plus, cela me permettra de faire du sightseeing. Sans me tromper ou presque (hum hum), j'arrive donc à Spode :
Magasin désaffecté. Rien d'étonnant, la ville n'est pas comme qui dirait un pôle économique en pleine croissance. On ne se laisse pas abattre, les jeunes, et on continue : j'ai repéré sur la carte une autre usine, Portmeirion, à deux pas de Spode. Effectivement, j'ai trouvé l'usine...
...Mais pas le magasin d'usine…
Un petit peu démotivée, mais d'une naïveté à toute épreuve, j'ai continué ma ballade, avec une résolution des plus sages : si je vois un magasin de poterie, je m'arrête, sinon, je continue. Quelque peu tautologique, mais, sur le moment, j'ai trouvé ma décision très cohérente.
J'ai donc continué, et ai fini par renoncer. Mais un peu frustrée par cette promenade dans les rues désaffectée de Stoke, j'ai décidé de changer le but de ma ballade. Plutôt que de visiter une usine, j'ai pensé à vous : trop de de petites choses me sont passées sous le nez, je devais vous en faire profiter. En exclu, donc, quelques photos-que-quand-vous-les-voyez-vous-savez-que-vous-pouvez-pas-être-ailleurs-qu'à-Stoke !
Stoke, c'est avant-tout un optimisme à toute épreuve :
Sun terrace = terrasse au soleil.
Est-il nécessaire de préciser qu'il pleuvait ? (d'aucuns remarqueront le CCTV in operation).
Non mais franchement, ça lui coûtait quoi d'écrire nights au lieu de nites, il était pas limité à 160 caractères, que je sache. Vous avez déjà vu, vous, un bar en France avec "Ts les vendredis swars, DJ Jodie M" ?
Stoke, c'est aussi une vitrine de la modernité Anglaise : Oxford Street. Attention, ne pas confondre avec l'Oxford Street de Londres, si tant est que c'est possible
Stoke, c'est une histoire d'amour entre un architecte et sa région :
Stoke, enfin, c'est l'amour du prochain, avec des panneaux aussi cordiaux qu'une poignée de mains entre Israéliens et Palestiniens :
Vous l'aurez compris, Stoke est unique ! U-ni-que. Et pour cela, le Stokien se doit d'être chauvin, et de trouver moyen de planter son drapeau au milieu de son jardin pourri... heu... de son luxuriant potager :
Bref, Stoke, j'kiffe grave !
Caro