Mercredi 30 décembre. Voilà une semaine que je suis de retour à Froggyland, j'ai retrouvé la famille, les chiennes (yipppiiiiii), les amis grenoblois, j'ai des nouvelles des IEPiens ; bref, la vie est belle et les oiseaux chantent.
Le retour s'est effectué sans trop de problèmes le mercredi 23 décembre : une heure et demie de retard seulement, on peut presque considérer que l'avion était en avance comparé à ce que je vais connaitre le mois prochain, suite à l'attentat manqué. Mercredi 23 décembre, vous allez me dire, j'ai attendu le dernier moment pour rentrer. Et pour cause, chers amis, j'étais le week-end d'avant à Dublin avec ma flatmate, Masako. Dublin, c'est cool. Résumé de ces cinq super jours en images :
Petit coup de folie (aussi appelé "petit cadeau de nous à nous") : on y est allées en ferry, et non en avion. Il nous a donc fallu traverser le pays de Galles en train, car le bateau partait d'Holyhead, une des villes les plus à l'Ouest de la Grande-Bretagne. C'était splendide.
Malheureusement, je ne peux pas être très précise quant à la description de la photo, si ce n'est qu'elle a été prise au nord du pays de Galles.
Départ d'Holyhead, on est déjà sur le bateau. Le mercure ne dépasse pas les 0°C, et le vent heu… cf. ma "coupe" de cheveux.
Notre séjour sur place comptait trois jours (+ deux jours de voyage). Voici quelques photos pour vous donner un aperçu.
Vue de la rive gauche de Dublin, qui est traversée par la Liffey. Au fond, le port.
Temple bar, situé sur la rive droite : the place to be après 20h ! Pleins de pubs Irlandais, plus de touristes que d'Irlandais, m'enfin.
Le lundi soir, on a décidé d'aller faire une ballade. Après une heure et demie de marche à partir du centre-ville, enfin, la mer !, avec vue sur le port de Dao Laoghaire, auquel on s'est rendues le lendemain (en train, on est des feignasses).
Masako, qui dans un souci d'intégration, s'adapte bien aux coutumes locales.
Retour à Holyhead, et coucher de soleil merveilleusement cliché sur le bateau.
Excusez-moi de balancer quelques photos en ligne comme cela, sans prendre le temps de vraiment les commenter. Mais c'est pour mieux le faire de vive voix (et hop ! une petite pirouette pour me faire pardonner de ma radinerie en matière de commentaires...). Cinq jours très agréables donc, malgré un froid glaçant : le thermomètre n'a affiché aucune température positive. Gloups. On était emmitouflées sous des couches de pulls, deux pantalons, deux paires de chaussettes, et bonnet et tout et tout. Vous avez déjà vu Bibendum faire du tourisme, vous ?
Le week-end précédent, on avait décidé avec les flatmates de retourner à Nottingham. Definitly, il devait y avoir un complot mondial, ou peut-être était-ce mon destin, mais il devait être écrit quelque part que je ne verrais pas Robin Hood en décembre 2009. La raison est simple, l'ami : pas de train. Et oui, chez les Britishs, tout est ouvert le dimanche, sauf la gare, puisque le premier train qui nous permettait de rejoindre Nottingham partait à 14h30. Mais les quatre shopaholics que nous sommes ne nous sommes pas laissées abattre : cloitrées à Stoke ? On en a vu d'autres, c'est parti pour Hanley, le centre-ville, pour une virée shopping.
Voilà en supra-résumé mon mois de décembre. Il y a eu d'autres bons moments, tels le repas de Noël (12 Frenchies et un Allemand en mal de bouffe française qui décident de se mettre aux fourneaux, c'était plutôt sympa !), ou la dernière kitchen party ! Je vais m'abstenir sur l'épisode des "adieux", car j'ai promis de ne pas donner dans le pathétique, et de vous épargner mes états d'âmes. Mais bon, je déteste, DE-TESTE les "au revoir", et cette année de mobilité en compte trop.
Je ne suis pas douée pour les conclusions, je ne vais donc pas m'aventurer dans un bilan de ce qui fut une aventure, avec de grandes formulations définitives. Cela risquerait de tourner en une introspection comique. Stoke n'a pas été une partie de bonheur tous les jours, et pourtant je ne me souviens aujourd'hui que des bons moments, de l'Anglais plus ou moins appris, et des belles rencontres que j'ai eu la chance de faire. Bref, cette expérience fut 100% positive, ou du moins je ne me souviens que tu positif (Caro, arrête de penser aux heures de râleries intenses qui précédaient la corvée laverie ou aux virées en foodshopping qui te mettaient de mauvaise humeur deux jours à l'avance)
Maintenant, je tourne la tête vers l'avenir, et c'est quatre mois au Burundi qui m'attendent. Mais d'abord, je prends une bouffée d'oxygène crollois. Les IEPiens qui ont la chance d'être rentrés dans le home sweet home pour les fêtes savent de quoi je parle !
Merci à tous pour vos mails, textos, coup d'fils, moments passés ensemble. Ca fait un bien fou de vous revoir.
Caro
PS : je vous souhaite à tous une excellente année 2010. Tous mes voeux de bonheur, de réussite, de santé, et nanani et nanana, et tout ce qu'il vous fera plaisir.