dimanche 24 mai 2009

"Et toi, tu vas où ?"


This is the
question ! Mobilité oblige, notre deuxième année IEPienne fut ponctuée de "t'en es où des stages ?", "finalement, tu fais une mobilité professionnelle ou académique ?", "t'as reçu ton dossier pour le kaerfsitkzaorstan?", "perso, je préfère commencer par la pro", "alors, ils t'ont répondu pour ton stage ?", ou encore de "y font ch*%@$¤ à c'te mobilité, y répondent jamais comyfo !"Ajouter une image
Bref, c'était LE sujet, voire ZE subject (déjà bilingue, je me dema
nde pourquoi je pars en Angleterre...Pardon ? Ha bon ?, on dit "topic" ?!).
Les conversations au RU -sacro-saint RU, il faudra que je lui consacre un article- ont souvent tourné autour de nos idées respectives, chacun cherchant à s'informer (ou plus précisément à s'inquiéter : "Kwaaaaa ?!? T'as déjà envoyé des CV ? Haaaaaa, mais c'est pour le premier semestre, pavrê ? Non ?! Ha!...) en glanant des conseils pour préparer au mieux son voyage et trouver le projet qui lui corresponde le mieux.

Forcément, un grand nombre d'entre nous n'a pas encore de planning définitif (on se déculpabilise comme on peut). Cela dit, on commence à avoir une idée des quatre coins du monde où nous mèneront nos guiboles l'année prochaine. Dans un ordre tout-à-fait désordonné, cela donne : Chili, Norvège, Angleterre, Mexique, Suisse, Canada, Slovénie, Liban, Allemagne, Togo, Suède, France, Honduras, Burundi, Finlande. Si j'en oublie mea culpa, je vous donne par la présente l'autorisation express de me corriger !

Le choix des stages, universités, pays s'est opéré au gré des opportunités, occasions et offres, davantage m'a-t-il semblé qu'en fonction d'une idée précise. C'est là tout l'intérêt de l'année de mobilité : nous faire voir du pays, nous apprendre à nous débrouiller un poquito, et peut-être nous aider à ébaucher les prémices d'un avant-goût d'une idée vers laquelle pourrait peut-être tendre un éventuel projet professionnel. Car c'est là tout le drame de l'IEPien : comme le résume efficacement Eylhaudiz, il ne sait pas ce qu'il veut faire, mais il sait ce qu'il ne veut pas faire. Grosso modo, on imagine bien qu'on ne sera pas orthopédiste, mais si on nous demande quelque chose de plus précis, hum hum, c'est un peu flou. Certes, certes, je généralise un peu mon triste sort (je rappelle aux IEPiens que ce blog est aussi destiné à mes parents, qui seront rassurés de savoir qu'il n'y a pas que leur Croëe qui a des ambitions approximatives), mais, en toute bonne foi, rares sont ceux qui savent déjà "ce qu'ils veulent faire", comme le veut l'expression. Cette année sera donc l'occasion, pour ceux qui font un stage, de mettre un pied dans la Cour des grands, et de découvrir un environnement autre que celui de la fac ; pour ceux qui ont opté pour une mobilité académique, cela fera découvrir d'autres matières que celles enseignées à l'IEP, ainsi qu'un nouveau pays ! Bref, tout bénéf !

Je crois que nous avons tous conscience de la chance que nous avons. Nous sommes tour à tour impatients, angoissés, enthousiastes, stressés, fébriles ou carrément flippés, mais pour rien au monde un IEPien ne laisserait passer cette année de mobilité, qui sera l'occasion de fabuleuses expériences. Pour l'heure, nous sommes tous dans l'expectative, of course, et nous profitons d'autant plus des derniers jours à Toulouse que nous passons ensemble (visez un peu la transition pour le prochain billet qui sera dédié à cette chère ville rôôôôôse !).

Caro

2 commentaires:

  1. "Ébaucher les prémices d'un avant-goût d'une idée vers laquelle pourrait peut-être tendre un éventuel projet professionnel"
    ... J'aurais pas dit mieux à propos de cette chère mobilité ! Perso là chuis dans ma phase "flippée", mais c'est pas comme si on misait tous nos espoirs d'une future révélation professionnelle sur cette foutue 3e année, non ?

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