Je vous avais promis un article sur Toulouse, je faillis à mes obligations. J'avais prévu de commencer l'article par "chose promise, chose due", finalement ce sera "les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent". Comme les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent, je ne parlerai pas de Toulouse aujourd'hui. Mais ce n'est que partie remise, promis (et comme "chose promise, chose due", blablabla…). Non, aujourd'hui, c'est un article tout frais tout chaud que je nous concocte, qui sera l'occasion pour moi de me plaindre, de geindre, et de pleurnicher–trois activités que je maitrise relativement bien. Mais quel sujet peut donc inciter à un article larmoyant ? Allez, j'arrête de vous faire languir, et voici de quoi kça s'agit : mon déménagement. Qui est, pour le moins… épique. Considérons qu'il fait partie intégrante de mon année de mobilité, ça aide à positiver ! Pas de déménagement, pas de mobilité. Ledit déménagement a commencé hier. Plus exactement hier soir. Encore plus exactement hier soir à 21h. Reconnaissez que cela ne manque pas d'originalité de déménager un dimanche soir. Je profite de cette tribune exceptionnelle qu'est mon blog, lue quotidiennement par des millions de lecteurs, pour m'excuser très platement auprès de mes voisins (sauf… y compris mon concierge) pour le dérangement. Bref, donc hier soir, on a procédé au transfert (activité habituellement considérée comme l'apanage de Mère) des meubles, qui sont partis pour un an chez des étudiantes. Ma foi, cela s'est relativement bien passé. Mais, en toute mauvaise foi, je ne résiste pas à la vile tentation de vous relater quelques anecdotes poignantes. Genre l'épisode où je traverse en tongs la moitié de la ville, une chauffeuse sur la tête (merciiiiiiiiiiiiii Debbie de me l'avoir prêtée !) ; ou encore celui où on s'est retrouvé, aux alentours de minuit, en train de fixer de manière très approximative un triangle de signalisation afin d'avertir les potentiels candidats au suicide que le coffre béant de la voiture ne parviendrait pas à empêcher de fuguer mon bureau, qui montrait semble-t-il des velléités d'indépendance. Bouleversant, n'est-ce pas ? Non ? Pardon, co-quoi ? Com… comique ?! Arf, pô faux, mais sur le coup j'ai eu du mal à trouver la scène comique, en toute honnêteté. Cela dit, j'ai souffert avec abnégation. Car ce n'est rien comparé au retour dans l'appartement vide! Vide, et crade, et en b@®δ€£, parce que, forcément, en vidant mes meubles je n'avais pas eu la présence d'esprit –ou le simple bon sens- de ranger au fur et à mesure.J'ai eu l'idée perverse de prendre une photo pour vous montrer l'étendue des dégâts : en guise d'illustration, les branchements ! Voici environ 2% de la surface de mon appart', multipliez le tout par 50 et vous aurez une idée de l'état dudit appart'.
Car mes placards sont emplis de choses inutiles, qu'il est absolument impensable de jeter, et que je n'imagine pas remonter. Paradoxal, me direz-vous. On a la logique qu'on peut. Pleine de bonne volonté, j'ai décidé de trier tout ce tas de rien.J'ai 5 jours pour yparvenir.Pas de déménagement, pas de mobilité. Enfin, le paroxysme du comble (sic) fut atteint ce matin. Déjà, je n'avais plus de céréales, ce qui est un drame en soi. Mais le pire du pire, c'est que je capte plus France Inter, et ça, c'est tragique. Conséquence immédiate : pendant une semaine, je ne pourrai plus suivre en direct l'idylle entre Nicolas et Agnès. Que je m'explique (parce que trop de private joke tue la private joke) : après une enquête minutieuse, j'ai déduit que le présentateur du 7-10 et la ptite journaliste de 7h30 vivent une passion dévastatrice. Eux aussi sont spécialistes des private joke, et on me la fait pas, à moi. J'ai demandé une contribution à l'enquête à Marion, qui était le témoin de le l'amour foudroyant entre Julie et …. (son nom m'échappe) sur une station concurrente. Marion a tiré les mêmes conclusions.
Maintenant, j'attends impatiemment de voir la suite de ce que me réserve ce déménagement tragicomique. Mais comme je tombe un peu dans le Raconte ta life -RTL pour les intimes- j'arrête de me plaindre parce que pas de déménagement, pas de mobilité !
Je note avec tristesse que ne sont pas mentionnées les péripéties en Punto ("comment-kon-pass'la-march'arrière ?") et autres transbahutages à la force des biceps. Tss... PS : et on remet ça l'année prochaine en plus !!!
Hihi, c'est parce que tu n'a pas regardé la date. J'ai écrit cet article le lundi, Punto n'est intervenue que le vendredi : entre, il y a encore eu la fonte de mon lino (je ne vise personne, mais suivez mon regard vers Bergerac), la visite ruthénoise (ta Môman cuisine trop bien, Candide), le gouter d'adieux place Saint-Georges, l'anniversaire d'Anthony ponctué par le portage de cartons du jeudi soir,...) Et oui, naïve que je suis, en geignant autant le lundi, je ne savais pas ce que me réservait le reste de la semaine. En tout cas, Merci à toi et ta Punto (et à vous tous qui vous reconnaitrez) de m'avoir aidée pour ce déménagement mémorable.
PS : on remet ça l'année prochaine, AVEC la marche arrière !
Je note avec tristesse que ne sont pas mentionnées les péripéties en Punto ("comment-kon-pass'la-march'arrière ?") et autres transbahutages à la force des biceps. Tss...
RépondreSupprimerPS : et on remet ça l'année prochaine en plus !!!
Hihi, c'est parce que tu n'a pas regardé la date. J'ai écrit cet article le lundi, Punto n'est intervenue que le vendredi : entre, il y a encore eu la fonte de mon lino (je ne vise personne, mais suivez mon regard vers Bergerac), la visite ruthénoise (ta Môman cuisine trop bien, Candide), le gouter d'adieux place Saint-Georges, l'anniversaire d'Anthony ponctué par le portage de cartons du jeudi soir,...)
RépondreSupprimerEt oui, naïve que je suis, en geignant autant le lundi, je ne savais pas ce que me réservait le reste de la semaine. En tout cas, Merci à toi et ta Punto (et à vous tous qui vous reconnaitrez) de m'avoir aidée pour ce déménagement mémorable.
PS : on remet ça l'année prochaine, AVEC la marche arrière !