lundi 28 septembre 2009

Freshers now we are !

Hola todos !

Les IEPiens décèleront dans le titre un clin d'oeil à l'article publié par Sarah il y a de cela deux ans : "Pink ladies we are now!" Car, phénomène sociologique s'il en est, l'intégration dans une équipe implique immanquablement qu'on se donne un nom. Je vous épargnerai le couplet sur la performativité du langage, mais l'idée y est.

La semaine passée a donc consisté en l'intégration des Freshers, comprenez des Bizuts. Des activités étaient organisées, surtout pour les premières années british. L'intégration des étudiants étrangers, c'était la semaine d'avant, du jeudi au samedi.

L'université ici semble plus conciliante que celle de France, puisque la Welcome week est off. Donc la rentrée des cours était aujourd'hui. Cela dit, les activités proposées pendant la Welcome week sont plus bon enfant que le bizutage à la Française, y compris l'inté sage qu'on a connue à l'IEP. Je vous aurais bien montré le programme, mais je ne le trouve pas en format .pdf sur Internet, mais, par exemple c'était Freshers' fair (où on nous a offert plein de petites babioles), ou aprem' karting, ou encore foire au sport (pour s'inscrire dans un club) et barbec' organisé quasiment chaque jour. Hier, enfin, c'étit Ikéa trip, if you feel like to decorate your room !
Le soir, il y avait plusieurs choix : soirée au Ember lounge, dont je vous ai déjà parlé, ou au LRV, la boite du campus (oui, je l'écris avec un naturel désarmant, mais il y a bien une discothèque au centre du campus ! Les IEPiens, essayez d'imaginer le Ramier installé entre l'Arsenal et le RU, ou les Grenoblois, faites comme si l'Espace Do (en mieux) était situé en face de la bibli des sciences !), ou encore virée au bowling !

Je n'ai pas fait la moitié des activités décrites ci-dessus, car, encore une fois, elles s'adressaient surtout aux Freshers à proprement parlé, les premières années. En ce qui me concerne, je préfère nos semaines d'inté qui sont plus funs, même si leurs soirées sont plus sympas.

Enfin, on nous avait prévenus lors des réunions du début d'année que l'on aurait des chances de connaitre l'expérience so british de la Freshers' flu : "surtout, n'allez pas vous imaginer que vous avez la swine flu, ce sera la Freshers' flu". Traduction : vous allez être cloués au lit pendant deux semaines, mais vous zinkiétez pas, c'est pas la grippe A. Les autochtones expliquent le phénomène par le fait que tout le monde se rassemble d'un coup et donc on se mélange les microbes (charmant...).
J'avais pris ces avertissements à la légère, riant doucement devant ce concept de "grippe des bizuts". Et puis, pour me dédouaner de ma naïveté, je peux dire j'avais jamais entendu parlé de la grippe de la rentrée. Mais, et vous me voyez venir, je n'y ai pas coupé. J'ai donc la grippe, mais je dois pas m'inquiéter, c'est tout normal, et, pour boucler la boucle de cet article, cela fait partie de mon intégration en tant que fresher !

Je retourne sous la couette,

Caro

vendredi 25 septembre 2009

Stoke powa !

Jeunesse du jour, bonjour,

Au programme aujourd'hui, leçon de géographie (à défaut d'une leçon d'Anglais prévue pour quand-je-saurai-parler-Anglais). Oui, chers amis, nous allons ensemble découvrir cette magnifique ville de Stoke-on-Trent. Des ptites photos toutes neuves nous attendent, afin de rendre cette découverte plus ludique. Ciétipabo, ça ?

Donc, Stoke-on-Trent, que nous appellerons pour plus de facilité Stoke, est une ville de 260 000 habitants, 362 000 avec la banlieue. Connue dans le monde entier pour avoir vu naitre.... Robbie Williams. Ha bon, vous le saviez pôôôôô ? Hé bien si, puisque j'vous l'dis !

La ville est constituée par six petits (et j'insiste sur petits...) centre-ville (s ou pas s à centre-ville ? Je ne me souviens jamais la règle des pluriels pour les noms composés) : Tunstall, Hanley, Burslem, Stoke-upon-Trent, Newcastle-under-Lyme et Longton. Le campus est situé sur Stoke-upon-Trent, le long de la Trent River.

Hanley est le city center à proprement parlé, soit le centre le plus animé des six, même si on dirait pô sur la photo.


Note à nous-mêmes : penser à aller au centre ville quand les magasins sont ouverts

On y va surtout pour son hugissime centre commercial, le Potteries center. Les vêtements ici sont vraiment différents d'en France, mais on a dit qu'on parlait géographie, pas fringues, et je m'égare. D'un autre côté, à part le Potteries, pas grand-chose à voir à Hanley. Ce quartier se trouve à une petite demi-heure de marche du campus, et pour y aller on passe devant une vitrine que j'aime beaucoup.




So typical, isn't it ?











Mais bon, je suis allée trois fois à Hanley cette semaine, et on a vite fait le tour. Donc aujourd'hui, avec Marion (ma coloc) et Anne et Anna (deux Allemandes), nous sommes allées à Newcastle. Dix minutes de taxi (le taxi est ici moins cher que le bus, on peut traverser la ville à n'importe quelle heure du jour et de la nuit pour £1 à 2 par personne, à partir du moment où on remplit la voiture ! Allez trouver ça en France...), et c'est un décor assez différent de celui qu'on connaissait à Hanley :








Après avoir fait le tour du centre, on a rejoint le Bramptom Park, qui en fait n'a rien de so amazing, si ce n'est son jardin de roses.





Ce parc là ne rivalise pas avec Hanley Park, (oui, les IEPiens, j'ai trouvé mon Compans local !) un magnifique parc qui est à deux minutes du campus, et qui relie Stoke-upon-Trent à Hanley. Je voulais vous montrer quelques photos, mais je ne les trouve plus ! Ce sera pour une prochaine fois !
Je ne connais pas encore les autres centres (Longston, Burslem), mais hé, dites, je ne suis là que depuis dix jours ! Je les visiterai bientôt, et je vous montrerai tout ça, avec les photos de Hanley Park.

A bientôt,

Caro

lundi 21 septembre 2009

Maille têêêlaur iz ritch

Le problème de l'Histoire est qu'elle a la mémoire sélective. Et pour le coup, elle n'a sélectionné que le début de la phrase. Car si "My tailor is rich" est connu de tous, peu savent que la phrase continue. Et la suite a même plus de sens que la première partie. Ainsi, cette chipie d'Histoire ne se souvient pas que certes My tailor is rich, but my English is poor.

Et c'est là que le bât blesse. Tandis que je me fiche du compte en banque de mon tailleur, j'aimerais tant qu'à faire que mon Anglais soit aussi riche que lui. Et non, chers lecteurs, ce n'est pas le cas.

J'ai donc un nouveau meilleur ami, qui me suit partout, qui est quite usefull dans les situations les plus délicates, et que je vous présente ci-dessous :



Nuançons notre propos, je ne suis pas la seule à ramer. Non, il existe un groupe bien précis d'individus qui a du mal à comprendre (et surtout, se faire comprendre, en ce qui me concerne), un groupe assez sectaire, j'ai nommé le Frenchies groupe ! Bon, ce n'est pas un scoop, les Français sont nuls en langue. Cela dit, notre pitoyable niveau, d'emblée évident, devient humiliant lorsque les Allemands interviennent. Tous sont au moins bilingues, et la plupart parlent également le Français. Conséquence, quand notre warden (étudiante qui s'occupe du bâtiment) nous a briefés pour les alarmes d'incendie, une Allemande a traduit en Français les consignes de l'Anglaise. Vous avez dit "peineux" ?

Mais we're here to improve our English et, soyons optimistes, we will speak English fluently in a couple of months !

See you,

Caro

vendredi 18 septembre 2009

So far, so good !


Hello my dears !


Voilà deux jours que je suis arrivée, et je n'ai pas vu une goutte de pluie ! Cela dit, les autochtones ne cessent de nous répéter que cela ne saurait tarder. Je sais que l'Anglais est perfide, mais je crois qu'on peut lui faire confiance sur ce point.

Bien, je ne suis pas très douée pour les intros, donc sans transition ni introduction, vous aurez droit en direct au résumé de ces deux jours ! Donc arrivée à Londres mercredi midi, comme prévu ! J'ai finalement dû prendre une deuxième valise, mais ça, c'était par pur altruisme pour Père, comme ça je l'ai bien énervé juste avant de partir, donc je lui manque moins. Hihi. Blague drôle.

A l'aéroport, je me suis rendu compte que le British n'était pas si perfide, car il accueillait les étudiants étrangers. On a donc pris les coatches qui nous ont emmenés jusque Stafford. Et là, intervient une petite précision d'ordre géographique : l'université de Staffordshire se divise en deux campus : Stafford et Stoke-on-Trent. Moi, je suis à Stoke. Ce campus est lui-même divisé en deux parties, de part et d'autres de Leek Road. Les résidences étudiantes et la Business school sont d'un côté, et la Faculty of Arts, media and designs (où j'étudierai), de l'autre. Bref, j'habite à un petit quart d'heure de ma fac.

Les résidences étudiantes. Elles rappellent la ville rose, nan ?
(Merci coloc pour avoir su immortaliser this sunset =D )


Les Anglais ont beau être perfides, il faut reconnaitre qu'ils sont très accueillants. Ils se mettent en quatre pour qu'on se sente "like at home", que ce soit les étudiants ou le personnel de l'univ. Ces deux derniers jours ont donc été très remplis, entre formalités administratives (aller à l'enrolment au hall des sports ; comprendre qu'il faut une photo d'identité pour la carte d'étudiant ; expliquer qu'on n'a pas la photo ; aller faire la queue à la webcam pour prendre la photo ; comprendre que les ordis sont réservés à d'autres et que la photo attendra ; aller faire photocopier sa carte d'identité pour avoir une photo ; faire la queue pour l'enrolment ; se rendre compte qu'on est classé par ordre alphabétique et qu'on est dans la queue pour ceux dont le nom de famille commence par un D à F alors qu'on a un nom qui commence par un A ; retourner dans la bonne queue et s'entendre dire que la carte délivrée est provisoire et qu'on peut revenir lundi….),

Je disais donc que ces deux derniers jours ont été très remplis, entre formalités administratives (aller chercher son welcome bag pour avoir accès à Internet ; comprendre que pour avoir Internet dans sa chambre, il faut au préalable se connecter ; aller sur les ordis de la BU pour s'inscrire en ligne ; se brancher dans la chambre ; oublier d'ouvrir l'interrupteur de l'alimentation électrique et tomber en rade de batterie…),

Bref, deux jours très remplis, entre formalités administratives (remplir le dossier pour le logement, réaliser que twin bedrooms ≠ deux chambres individuelles et on partage le reste mais que twin bedrooms = une chambre pour deux et on partage le reste avec 14 autres filles ; demander s'il est possible d'avoir une chambre individuelle même si la coloc est très sympa ; s'entendre répondre qu'il faut aller au Flaxman Building, premier étage, accommodation office ; aller à l'endroit en question ; comprendre que l'ouverture du bureau des réclam' est lundi et revenir donc lundi…).


Oui, donc, pas mal de formalités administratives (et je parle même pas de l'incompétence du bureau de la mobilité de l'IEP), mais aussi beaucoup d'activités plus estudiantines : course d'orientation pour se repérer sur le campus, soirée au Ember lounge (le bar qui appartient au Student's Union -sorte de BDE- the place to be ! Les BDE français peuvent en prendre de la graine, c'est génial !), repas pour les étudiants étrangers, barbecue, visite du pub le plus proche… Entre temps, pas mal de réunions ("if you feel homesick, please come and have a chat with us"), et une virée au Sainsbury, le supermarché-le-plus-proche-mais-quand-même-un-peu-loin-un-peu-et-puis-les-courses-c'est-lourd ! Tout ça organisé par la fac (même le pédibus pour le Sainsbury !). C'est donc super organisé, voire trop. Car, sans vouloir cracher dans la soupe, c'était presque trop de prise en charge, car on n'avait pas une minute à nous. Ce soir est donc la première soirée at home, très appréciée, car ensuite on enchaine sur une semaine d'inté !



Pic-nique à la Faith House

(Merci coloc d'avoir pensé à immortaliser ce moment d'union internationale =D)


Pour le moment, on a tendance -c'est mal je sais- à rester entre Français, d'autant qu'on est regroupé par nationalités sur le campus. Ma coloc est d'ailleurs une fille de l'IEP (pour les IEPiens, il s'agit de Marion Labadie - pour Clara et Candide, elle faisait Arabe avec nous), donc pour l'exotisme on repassera. Cela dit, j'ai rââââlé au début, mais c'est agréable de comprendre ce qui se dit et surtout de pas voir un sourire poli se dessiner sur le visage de l'interlocuteur dès qu'on l'ouvre. Mais je pense qu'on arrivera à équilibrer délires entre Français et rencontres avec d'autres étudiants étrangers.


Non la photo n'est pas retouchée, oui, it's sunny !
(Merci coloc d'avoir eu l'excellent reflexe de prendre en photo le ciel bleu)


Pour ce qui est de l'agence de tourisme Caro-chez-les-Britishs.com, je ne connais pas encore le centre ville de Stoke (situé à une petite demi-heure de marche du campus), mais c'est un "décor" très Billy Elliot, très industriel. Je vous laisse juger par vous même !


Voilà, je vous laisse, vous me manquez !

Caro


PS : les Anglais roulent vraiment à gauche ! Et quand on dit ça en France, on se rend pas compte de tout ce que cela implique :
- De quel côté regarder quand on traverse
- Dans quel sens prendre les rondpoints
- Où laisser la priorité

NB : De rien coloc pour avoir cité les sources des photos.

mardi 15 septembre 2009

Mon parapluie est sur les starting-blocks !



J'ai envie de dire "tout est dans le titre" (et dans cet amazing montage-photo aussi) ! Mais je n'ai envie de dire ceci que car j'ai la flemme de nous concocter un article qui ait d'article autre chose que le nom. Et puis comme je nous ai promis de vous épargner mes états d'âme ("C'est l'angoisse…", "J'ai hâââââââte d'y être", "Qu'est-ce qui m'atteeeeennnnnnd ?"), je serai brève !


Ainsi, mon départ pour la contrée de la pluviositude est pour demain. Tout est à peu près prêt, et même ma valise ferme (what an incredible prouesse !) Pour ce qui est du reste, pas sûr que j'arrive à la porter, mais chaque chose en son temps, l'ami.


Mon parapluie (l'est bôôôô, hein ?, offert par Marine, que je remercie pour sa commisération et son sens de la prévoyance) et moi attendons donc le vol BA727, Genève-Londres Heathrow, départ 12:05 le 16 septembre 2009. Arrivée sur place à 12:50 heure rosbif. L'université de Stafford se charge ensuite de mon transfert (activité usuellement réservée à Mère. Oui, je sais, je vous l'ai déjà dit, mais j'aime le comique de répéticion) jusque Stoke-on-Trent (marqué par un A sur la carte -merci Googlemap !), le campus sur lequel je vais passer les trois prochains mois. Des activités sont ensuite organisées pour les étudiants étrangers jusque dimanche soir, comme courses d'orientation ou visites. J'essaierai de vous donner des nouvelles dès que possible, je ne sais pas si j'aurai Internet dès demain, mais cela me surprendrait.


Surtout, donnez-moi de vos nouvelles, j'en aurai besoin. C'est en quittant un endroit (et les personnes que l'on y associe) que l'on se rend compte à quel point on y est attaché. Et m****, j'avais dit que je vous épargnerais mes états d'âme, c'est malin.


Enjoy the fall et soyez bien sages, je vous surveille !


A bientôt, l'ami, la prochaine fois que je t'écris, c'est from Britishland !


Caro

vendredi 11 septembre 2009

Dans ta vie de plouc, Facebook met le souk !

Je vous l'accorde, le titre est peut-être un peu virulent. Mais c'est pour la rime, patates ! Et puis, allez-vous me dire, "un billet sur Facebook, c'est quoi le rapport avec la mobilité ?" J'avoue que le lien n'est pas évident, dans la mesure où il est inexistant. Mais, chers lecteurs, j'ai droit à mon ptit coudgueul' de temps en temps, nan ? En ce moment, j'en ai après Facebook. Certes, cette hostilité n'est pas nouvelle. Je vous promets même que mon argumentaire ne brillera pas par son originalité. Mais vaille que vaille, je le poste tout de même.

Mode "militante-du-respect-de-la-vie-privée-des-geeks" on




Facebook est un programme qui n'a d'autre but que de permettre à ceux qui n'ont pas de vie sociale de faire croire qu'ils en ont une et d'espionner leurs amis qui n'ont pas plus de vie sociale qu'eux. On en arrive à une aberration, où l'utilisateur vit dans la "vie réelle" un évènement en anticipant la manière dont il va le raconter sur la toile. Évidemment, tout est public, même si le profil est fermé. Absurdité scandaleuse, le contrat d'utilisation (oui, celui que tu as coché sans avoir lu -parce qu'il est en Anglais, alors que tout le site est traduit- lors de ton inscription) stipule que "Facebook ne retire pas les photos au motif qu'elles ne vous sont pas flatteuses" (source : Jérôme Commandeur). En effet, mieux vaut s'entendre avec "l'ami" (car tout le monde est ami, sur Facebook) qui a posté la photo que tu veux voir retirer, car si tu comptes sur les modérateurs, la photo a le temps de faire quatre fois le tour des relations sociales des amis des amis de tes amis avant que tu ne reçoives une réponse automatique t'expliquant que pour que Facebook supprime la photo, il faut que tu communiques l'âge de ton arrière-petite-cousine et le deuxième prénom de ton grand-oncle.

Et là, j'imagine les adeptes de cette interface, outrés : "Mais tu critiques ce que tu ne connais pas !!!". Faux, l'ami, je me suis moi aussi offert une petite inscription l'année dernière. J'ai tenu cinq jours. Je sais, Anthony, tu m'as maintes fois expliqué qu'en cinq jours, on ne pouvait découvrir tous les avantages qu'offre Facebook. Je te rétorque que j'ai largement eu le temps de repérer de nombreux inconvénients. Quant à Mathieu qui justifie son inscription par la nécessité de vérifier que des photos non-autorisées ne circulent pas, je lui objecte que soigner le mal par le mal n'est pas ma conception de la guérison. Enfin Thibaut, cher cousin, défenseur s'il en est de l'espionnage facebookien, m'explique qu'il "ne sait pas ce qu'[il] faisait sur Internet avant qu'[il] n'ait Facebook". Là, je n'ai rien à répondre. Je t'assure qu'il y a des millions de choses à faire sur Internet, autres que la surveillance technologique.


Donc, vous l'aurez compris, je n'aime pas Facebook. Pas de quoi casser trois pattes à un canard, comme dirait l'autre : je ne m'inscris pas, point. Sauf que non. Ça, c'est pas possible. Il y aura toujours un ami (un vrai, pas un clampin que tu auras accepté parce que tu l'as rencontré à l'anniversaire du cousin de la fille du voisin de ton ancienne meilleure amie) qui te demandera de t'inscrire : ou encore un évènement auquel tu souhaites participer, mais dont les détails sont rappelés sur le site et pour lequel il faut adhérer au groupe, un cousin parti aux States qui t'expliquera que "si tu veux avoir de [ses] nouvelles d'ici à un an, t'as qu'à consulter [sa] page FB". Bref, mon incrédulité devant l'engouement suscité par ce site n'est rien comparé à mon irritation face à la pression sociale qui l'entoure. Pour résumer, si t'es pas à Facebook, soit tu vis au XIX°, soit t'es tellement nolife que t'oses même pas t'afficher sur le web, soit t'es trop parano. Bref, que du flatteur.





Mais je vais arrêter là ce réquisitoire, car je pourrais enchaîner sur les conséquences néfastes de Facebook sur la vie professionnelle (cf. la vignette ci-contre trouvée sur le blog d'un internaute plus doué que moi en dessin), sans parler de l'utilisation du site à des fins commerciales, puisque l'exposition de nos centres d'intérêts au grand jour aide à cibler la réclame.







Mode "militante-du-respect-de-la-vie-privée-des-geeks" off

Caro