Je vous l'accorde, le titre est peut-être un peu virulent. Mais c'est pour la rime, patates ! Et puis, allez-vous me dire, "un billet sur Facebook, c'est quoi le rapport avec la mobilité ?" J'avoue que le lien n'est pas évident, dans la mesure où il est inexistant. Mais, chers lecteurs, j'ai droit à mon ptit coudgueul' de temps en temps, nan ? En ce moment, j'en ai après Facebook. Certes, cette hostilité n'est pas nouvelle. Je vous promets même que mon argumentaire ne brillera pas par son originalité. Mais vaille que vaille, je le poste tout de même.
Mode "militante-du-respect-de-la-vie-privée-des-geeks" on
Facebook est un programme qui n'a d'autre but que de permettre à ceux qui n'ont pas de vie sociale de faire croire qu'ils en ont une et d'espionner leurs amis qui n'ont pas plus de vie sociale qu'eux. On en arrive à une aberration, où l'utilisateur vit dans la "vie réelle" un évènement en anticipant la manière dont il va le raconter sur la toile. Évidemment, tout est public, même si le profil est fermé. Absurdité scandaleuse, le contrat d'utilisation (oui, celui que tu as coché sans avoir lu -parce qu'il est en Anglais, alors que tout le site est traduit- lors de ton inscription) stipule que "Facebook ne retire pas les photos au motif qu'elles ne vous sont pas flatteuses" (source : Jérôme Commandeur). En effet, mieux vaut s'entendre avec "l'ami" (car tout le monde est ami, sur Facebook) qui a posté la photo que tu veux voir retirer, car si tu comptes sur les modérateurs, la photo a le temps de faire quatre fois le tour des relations sociales des amis des amis de tes amis avant que tu ne reçoives une réponse automatique t'expliquant que pour que Facebook supprime la photo, il faut que tu communiques l'âge de ton arrière-petite-cousine et le deuxième prénom de ton grand-oncle.
Et là, j'imagine les adeptes de cette interface, outrés : "Mais tu critiques ce que tu ne connais pas !!!". Faux, l'ami, je me suis moi aussi offert une petite inscription l'année dernière. J'ai tenu cinq jours. Je sais, Anthony, tu m'as maintes fois expliqué qu'en cinq jours, on ne pouvait découvrir tous les avantages qu'offre Facebook. Je te rétorque que j'ai largement eu le temps de repérer de nombreux inconvénients. Quant à Mathieu qui justifie son inscription par la nécessité de vérifier que des photos non-autorisées ne circulent pas, je lui objecte que soigner le mal par le mal n'est pas ma conception de la guérison. Enfin Thibaut, cher cousin, défenseur s'il en est de l'espionnage facebookien, m'explique qu'il "ne sait pas ce qu'[il] faisait sur Internet avant qu'[il] n'ait Facebook". Là, je n'ai rien à répondre. Je t'assure qu'il y a des millions de choses à faire sur Internet, autres que la surveillance technologique.

Donc, vous l'aurez compris, je n'aime pas Facebook. Pas de quoi casser trois pattes à un canard, comme dirait l'autre : je ne m'inscris pas, point. Sauf que non. Ça, c'est pas possible. Il y aura toujours un ami (un vra


Mais je vais arrêter là ce réquisitoire, car je pourrais enchaîner sur les conséquences néfastes de Facebook sur la vie professionnelle (cf. la vignette ci-contre trouvée sur le blog d'un internaute plus doué que moi en dessin), sans parler de l'utilisation du site à des fins commerciales, puisque l'exposition de nos centres d'intérêts au grand jour aide à cibler la réclame.
Mode "militante-du-respect-de-la-vie-privée-des-geeks" off
Caro
je soutiens cette crolloise enragée à 100% !
RépondreSupprimerMerci pour ton soutien, petite perpignanaise. Dis, c'est bon le goulasch ?
RépondreSupprimerAlala, merci Caro, je me sens moins seule ^^. D'autant plus dur d'ailleurs de passer entre les mailles de FB en pleine mobilité ! Et tu sais pas la meilleure ? Bientôt un film sur sa création... A creuser pour un prochain article : Google roi du monde & spy number one.
RépondreSupprimerbravo !
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