lundi 24 mai 2010

Épilogue


Difficile est l'article qu'aujourd'hui je vous sers.

Prétendre clore l'année serait bien pathétique ;

Oser faire un bilan serait un brin comique.

Comment donc résumer ce que j'ai découvert ?


Accentuer la forme, en oublier le fond :

Voilà l'idée du jour, qui manque de courage.

Quelques alexandrins, deux ou trois rimes en -age,

Pour que du contenu, vous fassiez l'abstraction !


Mais je vais tout de même essayer l'exercice,

Ô combien délicat, de mettre un point final,

A ce lien, cette interface qui, tant bien qu'mal,

De mes expéditions, fut l'accompagnatrice.


Point de discours poignant, ni de blabla grotesque,

Je vous épargnerai mes émouvant' pensées,

Irai même jusqu'à nier ce qu'inspira l'année :

Des idées, des projets, des révélations presque.


Ne sera infligé, non, rien de tout cela.

A quoi bon, vous dis-je, dans le lyrisme choir ?

Puisque, avec ces vers, je peux aller m'rasseoir.

C'est par d'autres propos que ce blog finira.


Je voulais seulement vous dire un grand merci

Pour avoir lu et commenté, peut-être même,

Oserai-je ?, attendu - récompense suprême -

Ces billets relatant quelques péripéties.


Je vous remercie donc de vous être à moi joints,

D'avoir participé à mon voyage anglais,

D'avoir accompagné mon séjour burundais.

Vous étiez avec moi, quand bien même de loin.


Caro


PS : Si j'avais été maligne, j'aurais préparé ce billet pour le 21 mai, soit un an précisément après mon premier article. C'aurait été symbolique, nan ? Mais j'ai laissé passer la date. Aussi, pour rattraper mon étourderie, j'ai fait le parallèle au niveau des illus. J'avais commencé ce blog par la photo d'un avion qui décolle. Aujourd'hui, j'ai mis la photo –prise par bibi le 14 mai aux alentours de 5 heures du mat', sur la mer Méditerranée- d'un lever de soleil, l'aube d'une nouvelle année, le renouveau et nanani et nanana. Je vous l'avais bien dit : chuis une poète, mwa !

1 commentaire:

  1. En tant que père je suis scotché
    d'avoir une telle poête engendré
    Et ne serait-ce ma timidité,
    j'en crierais presque de fierté

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