mardi 27 octobre 2009

Brit-trotteuz !

Devant le potentiel touristique stokien que je qualifierais de heu… inexploité afin de ne pas heurter la sensibilité de mon prochain anglais, il nous (nous = les étudiants internationaux) parait nécessaire d'aller explorer quelque contrée British, afin de nous convaincre, que non, ma fille, l'Angleterre c'est pas partout aussi moche que là.


Décision est donc prise : chaque semaine donnera lieu à la visite d'une nouvelle ville. Bon, évidemment, on ne tient pas le rythme, mais l'idée y est, et la motivacion aussi. Démarche symbolique, achat des tickets de train. Et le train, ça coute cher. Mais l'Anglais aime les jeunes gens culturés, et donc l'Anglais fait des réductions aux étudiants sérieux –ou pas. J'ai donc investi dans une Railcard 16-25 (les 12-16 n'avaient qu'à bien se tenir, ils n'ont pas le droit à la carte) et, abracadabra, le train has become cheap ! Merveilleux, isn't it ?
La gare de Stoke.
J'ai cherché Harry sur la voie 9 3/4,
je ne l'a
i pas trouvé.



Ainsi, il y a trois semaines, première escapade, qui nous a menés à Chester. Ville supra-over-célèbre-de-part-le-monde, nan ? Je suis convaincue que ce serait la première que vous auriez choisie pour visiter Britishland ! Ce fut en tout cas mon choix. Enfin, pas vraiment : je triche un poquito, car ce voyage était organisé par le bureau de la mobilité de l'univ. Un peu comme si l'administration de Science-Po emmenait gratuitement nos étudiants Erasmus à Albi, for example. Mais ce scénario relève de la science-fiction, donc revenons à la réalité. Soit Chester. Je vous aurais bien blablaté les mérites de cette cité médiévale, mais hélas!, on a perdu le guide après une heure de visite et donc raté la moitié de la ville. Pas très intelligent, uhhgg ! But, anyway, it was a nice day in a nicce city, dont voici quelques photos.


Le centre ville


Des maisons à colombages muy sympaticas !

Tout enthousiasmés par cette première visite, nous avons enchainé le samedi suivant par une virée à Birmingham. Et Birmingham, c'est bôôôôô. Une archite
cture très moderne côtoie les vieux bâtiments en briques rouges, et l'ensemble est très charmant. Don't you think ???

Les militaires... Heu, enfin, I mean, la cathédrale...Heu... Un bâtiment... conceptuel


Le palais de Justice



Enfin, la semaine dernière, excursion à Manchester. Alors là, on a carrément beugué. On n'était que deux (ma coloc et moi) et, deux filles qui savent pas lire un plan dans une ville qu'elles connaissent pas dans un pays où elles parlent moyennement la langue, benh ça donne qu'elles trouvent l'office du tourisme trois heures après la descente du train. Je crois cela dit qu'on a vu l'essentiel, et Marion a même réussi à me trainer dans un musée de peinture, ce qui en soi relève de l'exploit, étant donnée ma certaine étanchéité à l'art. La visite dudit musée m'a d'ailleurs permis de confirmer mes doutes quant à la bizarrerie British :


No comment !

Dommage, les trois-quarts de la ville étaient en travaux. Ce qui doit être souvent le cas, car vu ("e" ou pas "e" à vu ? Accord ou pas ? Pas accord, on va dire que c'est une préposition !) la hauteur impressionnante des bâtiments, il doit toujours y avoir quelque chose à restaurer. Regardez par vous même, cela donne le vertige.



En baissant la tête, quelques clichés British s'offrent à nos yeux de touristes :


Un taxi comme on les aime !

Là, je triche : cette photo est de Chester ! Mais yavait les mêmes à Manchester, promis. Ces cabines ont beaucoup plu à Feyza et Noémie, mes colocs !

Je triche encore : cette photo est prise à Birmingham !


Bref, ces petits voyages sont un pur bonheur, plein d'autres sont prévus, je vous tiens au courant !

Caro


PS : je vous ai dit que Robbie Williams était né à Stoke. Ca, c'est la fierté numéro un. Fierté numéro deux : Captain Edward John Smith a également vu le jour à Stoke. Nan, dites pas "kicestçuilà", je suis sure que vous le connaissez. Mais siiiiiii, vous savez, le capitaine qui meurt à son poste, drapé dans sa dignité, alors que son bateau censé être insubmersible est en train de couler dans les profondeurs de l'Atlantique, en cette nuit sans lune du 14 avril 1912. Hé benh oui, les filles, ya pas que Léo dans Titanic.

dimanche 18 octobre 2009

Colocacion

Ce (se/tri)mestre en Angleterre est riche en nouveautés. Il est notamment l'occasion pour moi d'expérimenter la vie en colocaciόn (prononcez "cionne", of course). Je partage un étage avec 10 flatmates :
  • Mathilde, une lyonnaise.
  • Noémie, qui vient de Tours.
  • Sophie, qui est Allemande mais qui a vécu deux ans à Paris et un an à Montréal (ce qui aide pour parler Français couramment).
  • Marina et Idatse (je fais sans doute une faute au prénom), qui sont Espagnoles. Je les inscris ensemble car les deux font la paire, d'ailleurs je ne sais pas qui est qui. Elles ne parlent qu'Espagnol et on ne les voit jamais. Par contre on les suit à la trace. Passons.
  • Feyza, qui est Allemande, mais qui parle entre autres le Français, le Turc, un peu de Grec et d'Espagnol, et "évidemment" l'Anglais. C'est ma fridgemate, on se partage une étagère de frigo. Ca crée des liens, je vous assure.
  • Rebbekah, qui est British mais qui a vécu dix ans en Allemagne.
  • Sarah qui est British et qui parle… l'Anglais ! What a scoop !
  • Masako, qui est Japonaise mais qui a vécu quatre ans à Lyon.
  • Et Marion, ma roommate, qui comme je l'ai dit est à l'IEP, mais qui est originaire d'Orléans.



Tout ce beau monde cohabite donc tant bien que mal. Enfin, plutôt bien que mal, je trouve. Sauf si les Espagnoles interviennent, auquel cas cela devient plutôt mal, mais j'ai dit "Passons !"… On a en commun le couloir (qui présente une ressemblance étrange avec le couloir de la Santé, nan ?), la cuisine, et la salle de bain (trois douches -dont une qui m'inspire pas et une dont la fenêtre donne sur le parking- et trois toilettes). Et bien sûr nos quatre portes coupe-feu (à propos, ya eu une alarme incendie aujourd'hui. Vous avez dit "étrange" ?)


Le couloir qui présente une ressemblance étrange avec le couloir de la Santé, nan ?)


Paragraphe cuisine !

Parce qu'on est des jeunes filles responsables, on a mis en commun notre vaisselle et nos casseroles dans la cuisine, which helps vu le manque de place (hé ! oui, l'ami, empiler 11 assiettes puis 11 casseroles, ça prend moins de place que d'empiler 11 fois une assiette et une casserole. Moi aussi j'ai été fan de Tétris, dans ma jeunesse...). On a chacune deux étagères pour la nourriture. Donc pour les rangements, on s'en sort. Ce qui manque, c'est de la place dans le frigo. Là, c'est indescriptible. Je vous propose donc de (re)regarder l'Auberge Espagnole pour avoir une idée de ce à quoi peut ressembler un frigo. Une demi-étagère, c'est pas assez. Et donc, conséquence dramatique, on achète peu, ce qui implique qu'il faut souvent ravitailler, et quand le supermarché se trouve à vingt minutes à pied, it sucks !





Globalement, je trouve qu'on est assez bien installées, même si je m'interroge parfois sur le taux d'alcoolisation du bonhomme qui a conçu le bâtiment au moment où il l'a conçu. Florilège de bizarreries :
  • Les placards pour la bouffe, placés en hauteur. Est-ce qu'on est censées mesurer 1,80 mètre ? Ou peut-être avait-il des actions chez portezdestalonshauts.com ?
  • Le lavabo de la chambre. Eau non potable. T'as soif, il faut traverser le couloir (qui présente une ressemblance étrange avec le couloir de la Santé, nan ?), deux portes coupe-feu et arriver dans la cuisine.
  • L'isolation. Inexistante. Ce qui donne : "C'est toi qui es rentrée à 4h17 ce matin et qui a claqué la porte du couloir en allant chercher un verre d'eau ?"
  • L'installation électrique de notre chambre. Pour moi, ça va. Pour ma coloc, c'est galère. La prise de son câble Ethernet (pas de Wifi sur le campus…) est à l'opposé de sa prise électrique. Faut être bête pour faire un truc comme ça, tout de même ! Non qu'on ait une chambre immense qui l'empêcherait de se connecter en même temps qu'elle branche son ordi, m'enfin, la rallonge électrique qui traverse nos 12 m² ne participe pas à l'impression d'ordre et d'espace.
  • Les armoires, qui n'ont pas de porte ! Privilège suprêêêêême de ceux qui partagent leur chambre, nos placards sont fermés. Dans toutes les chambres individuelles (soit la majorité, je ne connais que deux chambres double en plus de la mienne), les vêtements sont à l'air libre. Commentaire de Mathilde : "Ca fait vite bordélique". Elémentaire, mon cher Waton.
  • Enfin, les robinets de la cuisine. Bizarrerie ultime. Deux robinets différents, et espacés : un pour l'eau chaude, l'autre pour l'eau froide. Impossible de régler la température. Amusant, nan ?

Mis à part ces détails comiques (mais parfois un peu pénibles, au quotidien), comme je vous l'ai dit, on est plutôt bien installées. L'inconvénient de ces logements est qu'ils sont vraiment, mais alors vraiment pas écolos.


D'une part, ya pas de tri pour le recyclage. Cela faisait un mois qu'on séparait tout-bien-comme-y-faut, hier on se motive pour aller aux bennes, et on constate que c'est seulement pour le verre et les cannettes. Evidemment, on avait gardé le plastique et le carton... Intelligent !



Oui, le sac jaune est notre réserve de cartons-à-recycler, inrecyclable.




D'autre part, tout est "gratuit", ce qui n'incite pas à faire des économies d'énergie. Conséquence, les lumières ont tendance à rester allumées, la douche dure looooonnnnngteeeeeemmmmmps, le chauffage est "tempéré" par les fenêtres béantes. Et même si on fait gaffe, ça coince : en témoignent les néons qui éclairent le couloir (qui présente une ressemblance étrange avec le couloir de la Santé, nan ?) 24h/2, et qui ne disposent pas d'interrupteur ou de minuteur pour qu'on puisse limiter les dégâts. Sans parler des sonneries diverses et variées qui à force de couiner doivent consommer pas mal d'énergie !

Le quart d'heure Nicolas-Hulot est terminé. Cet article aussi, d'ailleurs !

A bientôt !

Caro

jeudi 8 octobre 2009

Article pompeusement intitulé "Les études"



Même si rien jusqu'ici n'aurait permis de le déceler, oui, je suis bien ici pour les études. J'ai fait l'impasse sur mes cours jusque là pour la simple et bonne -me semble-t-il- raison que la rentrée n'a eu lieu que la semaine passée, et que je ne pouvais pas vous décrire des leçons que je n'avais pas eues (logique, quand tu nous tiens…) !


J'ai eu à choisir quatre matières parmi une liste assez impressionnante. Les dominantes proposées étaient le journalisme, la philo, l'histoire, la socio, et la littérature. J'ai changé mes choix un bon million de fois pour des problèmes d'emploi-du-temps, de "this course is running next semester", de profs, et de propension à culpabiliser ("Caroline, pourquoi avez-vous choisi seulement des cours de première année ?"… "heu… its bicoz its izieure for mi to inderstinde leuvel wane coursiz?"… "You should definitely pick up your courses from levels 1, 2 and 3!" … "Chour, aïe ouil, Sir, funck you for your advaillece!"). Heureusement, et au risque de me répéter, l'administration ici est compréhensive, rapide, disponible, et n'a montré aucun signe d'exaspération devant mon indécision chronique. Donc j'ai pu choisir mes cours en fonction de mes intérêts (et un ptit peu de mon week-end aussi, certes, mais il eût été stupide de prendre des cours le lundi ET le vendredi quand on n'a que quatre matières dans la semaine, nan ?), ce qui donne ceci :

  • War, social changes et cultural memory : les changements sociaux impliqués par la guerre dans un premier temps, et comment la mémoire de la guerre fédère la nation dans un second temps.
  • Refugees and Immigrants : le phénomène de l'immigration –choisie ou non, légale ou non- dans un monde globalisé.
  • Conflict and journalism : l'impact des média sur la perception et le déroulement d'un conflit (mes cours de l'an passé vont être dépoussiérés…)
  • War, peace and terrorism : matière très générale ayant l'ambitieuse vocation d'enseigner les relations internationales à l'heure de la mondialisation.


Au final, j'arrive tout de même à une semaine de 8 heures, qui s'étaaaaaaaaale du mercredi au vendredi (ainsi, me suis-je dit, j'ai quatre jours pour réviser du samedi au mardi. humhum). Et comme je suis supra-sérieuse, je me suis inscrite à un cours d'Anglais pour non-anglophones, qui a lieu deux fois deux heures par semaine.


Le système d'enseignement est ici très différent d'en France. Les élèves sont autodidactes, les professeurs ne font qu'animer la séance, et la plupart des connaissances des étudiants provient de leurs lectures ("you are encouraged to read widely") et non du cours (ce qui explique que nos semaines soient aussi ledge, il faut avoir le temps d'aller à la BU –qui, message subliminal pour l'UT1 est ouverte 24h/24, 7 jours/7 !)

La Bibliothèque, Thompson Library (heu, j'attire votre attention sur la météo ou c'est pô nécessaire ?!)


Les examens sont aussi différents, puisqu'ils consistent en une dissert de 2000 à 3000 mots (selon le niveau) dont le sujet est donné dès la première séance. Ou devrais-je écrire les sujets, puisqu'au moins dix problématiques nous sont proposées, sans parler des annotations des profs "si vous avez l'idée d'un sujet pertinent, n'hésitez pas à m'en parler pour votre question d'examen". Traduction : vous pouvez choisir votre sujet de dissert. Rien à voir avec le bachotage qu'on connait à Science Po, et en France en général, où on bosse pour les partiels et on oublie la semaine d'après. Ce qui semble compter ici n'est pas la connaissance mais bien la réflexion.


Je ne saurai encore dire quel système me semble le plus efficace. Je serai tentée de promouvoir le système britannique, mais n'incite-il pas à un peu trop de dilettantisme tandis que, paradoxalement, il requiert énormément de travail perso ?


A voir…

Caro


jeudi 1 octobre 2009

Société asceptisée pour Britishs alarmés

Avant tout, mea culpa, l'article que je nous prépare ne sera pas illustré, ce qui risque d'en décourager certains. D'aucun(e)s renonce même à alimenter son blog sous prétexte qu'il(elle) ne peut pas l'illustrer. Je ne vise personne, naturellement, mais suivez mon regard vers le Togo... Bref, passons.

Mais j'ai une excuse, chers amis, pour ne pas illustrer ce billet. Et elle béton : quelles photos/images mettre pour accompagner un réquisitoire contre une société
alarmée ? La photo d'un pompier ? Si ce n'est que cela, va pour la photo du pompier :



Bien, donc voilà un article magnifiquement illustré. Je peux pousser mon coup d'gueule, maintenant ?

Je vous parlais d'une sociétée alarmée. Dans tous les sens du terme, soit dans les deux sens du terme : les Britishs ont peur, et pour se rassurer ils mettent des sonneries de partout. Quelques exemples.

Ici, ça rigole pas avec le feu (exemple #1)! Depuis qu'on est arrivé, l'alarme incendie a dû retentir trois ou quatre fois, avec évacuation du bâtiment et tout le tralala (dont une pendant que j'étais sous la douche, sinon c'est moins marrant). Lorsqu'elle sonne, 3 minutes nous sont grâââââcement octroyées pour sortir. L'inconscient qui aura pris cette énième alerte à la légère et aura opté pour l'option "je reste sous la couette/sous la douche/devant mon ordi (au choix)" se verra amendé de... £50. On rigole pas avec le feu, vous dis-je. De toute façon, ledit inconscient a peu de chance d'avoir envie de rester dans le bâtiment, le bruit étant insupportable. Incredible, isn't it ?

Naturellement, les portes sont anti-feux. Conséquence : pour aller à la cuisine, je dois traverser deux portes coupe-feux, qui doivent être maintenues fermées. Idem pour la salle de bain, au cas où un feu se déclarerait dans la douche. Sans parler de la porte de notre chambre.

Il convient d'ailleurs de maintenir celle-ci vérouillée(exemple #2). Pour les voleurs, vous comprenez. Selon l'univ', je ne dois pas faire confiance à mes 10 colocataires. Pour appuyer son argumentation, elle a affiché des panneaux "lock it or lose it" à peu près partout. Comprenez :"si vous voulez aller aux toilettes à l'autre bout du couloir, barricadez votre porte au cas où la fille avec qui vous venez de partager votre repas serait cleptomane". Par ailleurs, l'étudiant averti est censé mettre un cadenas pour empêcher les vilains de venir chiper ses Corn Flakes. J'ai ôté le mien au bout de trois jours (la flemme d'emmener mes clés à chaque fois...) et devinez what ! Mes Corn Flakes sont toujours là. Idem à la fac, où les murs sont décorés de charmants "take you bag... before somebody else does". Amazing, isn't it ?

En outre le British est pervers (exemple #3). Ce n'est pas moi qui le dis, c'est lui. Preuve inéluctable, il te suit. Donc des affiches rappellent aux gentils de bien regarder derrière eux quand ils rentrent, car des méchants peuvent se glisser dans le bâtiment. Ainsi, les portes qui permettent d'accéder au couloir se ferment automatiquement à clés, et comble du comble, elles sonnent au bout de 40 secondes si quelqu'un les a laissées ouvertes. C'est de cette façon que j'ai réveillé tout mon couloir la nuit passée en discutant avec un étudiant de l'étage du dessus. Crazy, isn't it ?

Au quotidien, les driiiiiiiiiiiingggggggggggggg, tûûûûûûûûûûûûûûûût, biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip et autres onomatopées désagréables sont partout. En France, quand un poid lourd recule, ça sonne. En Angleterre (exemple #4), quand une camionnette recule, ça sonne. Astonishing, isn't it ?

De même (exemple #5), un charmant bruit nous informe que la barrière du parking d'en face se lève pour laisser passer la camionette. Stunning, isn't it ?

Quand je vous disais que les Britishs étaient alarmés...

Naturellement, je ne suis pas en train de faire une plaidoirie en faveur de l'inconscience et de l'amour du danger. J'attire juste votre attention sur la paranoïa ambiante. Le plus flippant, c'est que la plupart des gens à qui j'ai fait par de mon irritation est rassurée par toutes les mesures de sécurité que je viens de vous décrire, et qui , à mon avis, sont au mieux superflues, au pire à l'origine d'une espèce de psychose malsaine.

Enfin, je dis ça je dis rien...

Caro