
Décision est donc prise : chaque semaine donnera lieu à la visite d'une nouvelle ville. Bon, évidemment, on ne tient pas le rythme, mais l'idée y est, et la motivacion aussi. Démarche symbolique, achat des tickets de train. Et le train, ça coute cher. Mais l'Anglais aime les jeunes gen
J'ai cherché Harry sur la voie 9 3/4,
je ne l'ai pas trouvé.
Ainsi, il y a trois semaines, première escapade, qui nous a menés à Chester. Ville supra-over-célèbre-de-part-le-monde, nan ? Je suis convaincue que ce serait la première que vous auriez choisie pour visiter Britishland ! Ce fut en tout cas mon choix. Enfin, pas vraiment : je triche un poquito, car ce voyage était organisé par le bureau de la mobilité de l'univ. Un peu comme si l'administration de Science-Po emmenait gratuitement nos étudiants Erasmus à Albi, for example. Mais ce scénario relève de la science-fiction, donc revenons à la réalité. Soit Chester. Je vous aurais bien blablaté les mérites de cette cité médiévale, mais hélas!, on a perdu le guide après une heure de visite et donc raté la moitié de la ville. Pas très intelligent, uhhgg ! But, anyway, it was a nice day in a nicce city, dont voici quelques photos.
Tout enthousiasmés par cette première visite, nous avons enchainé le samedi suivant par une virée à Birmingham. Et Birmingham, c'est bôôôôô. Une architecture très moderne côtoie les vieux bâtiments en briques rouges, et l'ensemble est très charmant. Don't you think ???
Enfin, la semaine dernière, excursion à Manchester. Alors là, on a carrément beugué. On n'était que deux (ma coloc et moi) et, deux filles qui savent pas lire un plan dans une ville qu'elles connaissent pas dans un pays où elles parlent moyennement la langue, benh ça donne qu'elles trouvent l'office du tourisme trois heures après la descente du train. Je crois cela dit qu'on a vu l'essentiel, et Marion a même réussi à me trainer dans un musée de peinture, ce qui en soi relève de l'exploit, étant donnée ma certaine étanchéité à l'art. La visite dudit musée m'a d'ailleurs permis de confirmer mes doutes quant à la bizarrerie British :
Dommage, les trois-quarts de la ville étaient en travaux. Ce qui doit être souvent le cas, car vu ("e" ou pas "e" à vu ? Accord ou pas ? Pas accord, on va dire que c'est une préposition !) la hauteur impressionnante des bâtiments, il doit toujours y avoir quelque chose à restaurer. Regardez par vous même, cela donne le vertige.
Bref, ces petits voyages sont un pur bonheur, plein d'autres sont prévus, je vous tiens au courant !
PS : je vous ai dit que Robbie Williams était né à Stoke. Ca, c'est la fierté numéro un. Fierté numéro deux : Captain Edward John Smith a également vu le jour à Stoke. Nan, dites pas "kicestçuilà", je suis sure que vous le connaissez. Mais siiiiiii, vous savez, le capitaine qui meurt à son poste, drapé dans sa dignité, alors que son bateau censé être insubmersible est en train de couler dans les profondeurs de l'Atlantique, en cette nuit sans lune du 14 avril 1912. Hé benh oui, les filles, ya pas que Léo dans Titanic.